la boite à merveilles du 1er bac sc

         Fiche de lecture: 
Titre: .. Ecoles du Monde - Résumé de 'La boite à me...

Fiche de lecture:
Titre: La boîte à merveille
Genre: Roman
Auteur: Ahmed Sefrioui
Date de parution:1954
Edition: Librairie des Ecoles.
L’auteur:
Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 2004.
Ses œuvres:
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine d'expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.

 

Schéma narratif :



-Etat initial :

L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.

-Elément perturbateur :

Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.

-Péripéties :

Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.

-Dénouement :

Le retour du père.

-Situation initiale :

Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.

 

Personnages principaux de l'œuvre :

Je :
C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :
Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.
Lalla Zoubida :
la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem :
le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
La chouaffa :
Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :
C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :
Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.
Abdelleh :
Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :
Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :
Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida.
Driss le teigneux :
Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions.

La structure de l'œuvre: 12 chapitre.

v Chapitre1:
- La solitude de l'enfant.
- Les habitants de Dar Chouafa.
- Les cérémonies de la voyante.
-La dispute: Zoubida et Rahma.

v Chapitre 2:
- Le Msid: un espace étouffant.
- La visite du sanctuaire: L.Aicha / L.Zoubida.
- (Le mausolée): Ali Boughaleb.

v Chapitre 3:
- Le fqih du Msid: une misère ridicule.
- La disparition de Zineb __ son retour était l'occasion
d'organiser une cérémonie.

v Chapitre 4:
- La visite de Lalla Aîcha: Zoubida et Aîchase livrent à leur
commérage et Sidi part à aux jeux avec les enfants.
- My escrocé par Abdelkader. (Déboires).

v Chapitre 5:
- La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux).
- La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Taher.

v Chapitre 6:
- Le nettoyage du Msid fait par les enfants: rixe enfantine.
- L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura.

v Chapitre 7:
-Les festivités de l'Achoura: Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer
l'occasion.

v Chapitre 8:
- Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il
emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets).
- Le remariage de My Larbi.

v Chapitre 9:
- Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdesslam laisse sa famille pour
aller travailler aux tau bourgs de Fès: afin de rétablir son atelier.
- La visite de Lalla Aicha:
Changement de celle-ci.
Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arofi.

v Chapitre 10:
- La visite de Sidi El Arofi: La voyant aveugle a pu remédier aux
commentaires féminins.
- Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi
d'une somme d'argent.

v Chapitre 11:
- Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse.
- Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité.

v Chapitre 12:
- L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au Msid.
- Le retour: - du père (joie de la fille).
- de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha).
- La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue
de nouveau dans son petit monde.

     

 

Le système des personnages:
sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur).
Lalla zoubida: la mère du narrateur.
Lalla aicha: l'amie de Zoubida.
Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand.
Lalla Kenza: la voyante.
Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad.
Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam.
My laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur).
Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
Abderrahmane:le coiffeur.
Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse.
Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse.
Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed.
Analyse du titre du roman
La Boîte à Merveilles.Un roman d’objets.
Une boîte sous le lit.
La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre taillé en diamant offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère, (p96).

Pour les autres, ce sont des vieilleries, le « bijou fabuleux et barbare »aux yeux de l’enfant est pour la mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39)




 Les personnages du roman.

 

L'enfant : sidi Mohammed :le narrateur,enfant de 6 ans,fils unique de lala zoubida et sidi abdesslam ,grand rêveur qui souffre de la solitude.

La mère : lala zoubida :elle prétend descendre du prophète,elle est fière de ses origines,femme au foyer, supertisieuse,bavarde,maligne.

Le père : un artisan d'une quarantaine d'années très serein. 

 Abdallah l'épicier :  L'enfant s'imagine qu'il lui raconte des histoires. Mais l'enfant ne le connait pas réellement. C'est son père qui lui en a parlé

Drisse el aouad : le voisin qui habite le premier étage, c'est le mari de Rahma.

Moulay el arbi el alaoui : le mari de lala aicha

Sidi abderahman: coiffeur et père de le deuxième épouse de Moulay el arbi el alaoui 

la chouaffa : tante Kenza, la principale locataire, elle habite le rez-de- chaussée.

Lala Aicha : chrifa, grande amie de lala zoubida.

Rahma : une voisine, elle habite le premier étage.

 Zineb : fille de Rahma et Driss, le narrateur la déteste..

 la boite à merveilles : véritable ami de sidi Mohammed

La Boîte à merveilles

La Boîte à merveilles est un roman à caractère autobiographique, écrit par l'écrivain marocain Ahmed Sefrioui en 1952 et publié en 1954. Il fut le premier roman marocain écrit en français.

D'emblée, ce roman met le lecteur devant le problématique que posent, d'une part, les récits de vie, et de l'autre la littérature maghrébine d'expression française. Celle-ci, née pendant la colonisation des trois pays du Maghreb par la France, continue de se développer jusqu'à nos jours.

Résumé

Premier roman de Sefrioui Ahmed, La boîte à merveilles, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman installe une ambiance exotique. C’est de fait un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album qui nous fait parcourir trois saisons et nous mène de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXe siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde.Il eassai de nous raconter son enfance qui a ete marqué par plusieurs evenements.

 

 

RESUME DE L’ŒUVRE

(La boite a merveilles)
* Ahmed Sefrioui*

Chapitre 1 : le narrateur adulte raconte sa solitude depuis l’âge de 6ans il décrit les locateurs de Dar Chouafa le fquih du msid, il relate sa haine pour le bain maure. Ses véritables amis sont des personnages imaginaire et les objet de la boite à merveilles. Sa mère qui possède un talent de comédienne, s’inspirait des anecdotes dans le bain pour les raconter aux voisins et chez elle. Ce talent gênait le narrateur car la mère dramatisait se disputait.

Chapitre2 : Le narrateur rentre chez lui après une journée difficile passée au Msid. Sa mère est souffrante d’une migraine. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et la convaine de rendre visite à Sidi Boughalab pour sa guérison et celle de Sidi Md. Pendant le voyage, le narrateur se fait griffer par un matou. Ce qui précipite le retour a la maison. Restant à la maison a cause de la fatigue, le narrateur assiste au cérémonial des matinées.

Chapitre3 : L’auteur narrateur raconte sa journée au Msid et son retour a la maison. Voyant que sa voisine Fatima Bziouiya s’éclairait avec une lampe a pétrole, elle finit par convaincre son mari de lui en acheter une.
Lalla Zoubida pleure le malleur de Rahma qui a égaré sa fille Zineb. Ayant retrouvé sa fille,Rahma organise un repas pour les pauvres.

Chapitre4 : Les premiers jours de printemps, le narrateur et sa mère rendent visite a lalla Aicha.Moulay Larbie entre et entretient sa femme, qui raconte a son tour a lalla zoubida les malheurs de son mari. Le lendemain, Lalla Zoudiba raconte les problèmes de Moulay Larbi avec son associe Abdallah.
Sidi Md réfugie dans son imagination, revit le récit de son père sur Abdellah l’épicier.

Chapitre5 : Un mercredi, le Fquih, clément, explique ses projets pour Achoura. Rentre chez lui, le narrateur attend le retour de sa mère de chez Lalla Aicha qui raconte les malheurs de son amie à Fatima, puis a Rahma leur faisant promettre de garder le secret.
Des cris et hurlements annoncent la mort de Sidi Md Ben Tahar. Imaginant le cortège furnèbre du défunt, l’autre se souvient de l’histoire racontée par son père.

Chapitre6 : Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih distribue les travaux et forme des équipes. L’auteur est nomme chef des frotteurs et se vante devant des parents des ses multiples exploits.
Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria ou elle lui achète un gilet. Lalla Zoubida fait encore des courses pour Kenza.
DE retour chez lui, sidi Md se chamaille avec Zineb. Ce qui énerve sa mère. Triste et tenaille par la faim, l’auteur rêve au jour ou étant prince, il offrirait des repas aux mendiants. On entent Lalla Khadija chante et Rahma raconte l’histoire du couple de Khadija, la jeune épouse avec son vieux mari l’oncle othman.

Chap7 : la veille de achoura, les femmes s’achètent des tambours. Sidi Md a eu trompette. Il participe aux travaux du Msid pour la nuit de achoura. Le lendemain chez le coiffeur, se trouve mal en écoutent si Abderrhaman bavarder avec oncle hammad du mariage de sidi Ahmed avec les filles de si Omar le notaire.

     Le jour de achoura, le narrateur met ses vêtements neufs et apporte cinq francs et un cierge au Msid.

     Lalla aicha fais a la famille une visite en surprise

Chap8 : un lundi, le père du narrateur annonça son intention d’emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter a sa femme des bracelets. Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers. Le père qui veut corrige un le courtier malhonnête, se dispute avec lui et disparaît dans la foule. Sa famille rentre en pleure. Superstitieuse, la femme ne veut plus ces bracelets. La mère raconte a lalla Aicha la mésaventure du souk. Sidi Md tombe malade.

Chap9 : le père annonce à sa femme qu’il a perdu tout son capital. Il annonce la décision de vendre les bracelets et d’aller travailler comme moissonneur aux environ de Fès. Le surlendemain le père part. Sidi Md souffre de fièvre : Sur les conseils de Lalla Aicha, la mère emmène Sidi Md pour rendre visite a Sidi El Arafi.

Chap10 : après avoir écoute les prédictions de Sidi Al Arafi, il rentrent chez eux en gardant le secret de la visite… Lalla Zoubida annonce a son fils de le garder a la maison et de l’emmener chaque semaine prier sous la coupole d’un saint.

  Un matin elle reçoit la visite d’un envoyé d  son mari. Lalla Aicha prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu’elle avait une secret a lui avouer.

Chap11 : chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de M. Larbi avec la fille de coiffeurs et les déboires conjugables du nouveau couple. Zhor arrive et confirme les malheurs de M. Larbi avec sa jeune épouse. Sidi Md met fin à la discussion des femmes en renversant son verre de thé.

Chap12 : un matin alla El Yacoubi vient s’enquérir de la santé de sidi Md. Zineb vient annoncer le retour de maalem. Un peu plus tard, le père rentre chez lui charge de poulets et de diverse provision. Sidi Md raconte a son père mes événement passe pendant son absence. Le père du narrateur apprend par son ami Driss qui vient lui rendre visite, le divorce de M. larbi. Maalem Abdeslam bénit cette séparation. Sidi Md sort sa boite merveille et se laisse empoter par sommeil. 

Résumé général de l'œuvre(1) :



L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement.

Résumé de la Boite à Merveilles (2)




Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb (au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième étage).Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une dispute entre sa mère et Rahma.
En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa mère souffrante.. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et réussit à la convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite, sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué , le petit enfant ne va pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout en évoquant l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son père.
Le narrateur raconte sa journée au Msid . le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la retrouver à la maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un repas pour les mendiants. Toutes les voisines y participent de bon cœur.
Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son mari. Celui-ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui racontait des histoires.
Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses projets pour Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter les malheurs de Lalla Aicha à Fatima, puis à Rahma leur faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant fait un cauchemar la nuit.
Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de faim,, le petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée aux voisines par Rahma.
la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux préparatifs de la fête. Le lendemain , il accompagne son père chez le coiffeur où il écoute sans interêt les conversations des adultes.
Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette journée exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du narrateur.
Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises. Un jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense qu'ils portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la mésaventure du souk. Sidi Mohamed tombe malade.
Le père a perdu tout son capital. Il décide de vendre les bracelets et d'aller travailler aux environ de Fès. Sidi Mohamed souffre toujours de fièvre. Le départ du père est véu comme un grand drame . Un jour, la mère rend visite à son amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi .
le narrateur évoque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle décide de garder son enfant à la maison et de l'emmener chaque semaine faire la visite d'un marabout.
Un matin elle reçoit la visite d'un envoyé de son mari. Lalla Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu'elle a des choses à lui raconter.
Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de Si Larbi avec la fille du coiffeur et les problèmes du nouveau couple..
Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son père. Sidi Mohamed raconte à son père les événements passés pendant son absence. Le père du narrateur apprend que M.Larbi s'est séparé avec sa jeune épouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi solitaire qu'au début et aussi rêveur, sort sa boite à merveilles et se laisse bercer par ses rêves..

Résumé chapitre par chapitre



L’hiver

Chapitre I:

-Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.

Chapitre II

-Visite d’un sanctuaire
Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.

Chapitre III:

-Le repas des mendiants aveugles
Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.

Le printemps

Chapitre IV:

-Les ennuis de Lalla Aicha
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.

Chapitre V :

L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.

Chapitre VI :

Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.

Chapitre VII :

La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.

L’été.

Chapitre VIII :

Les bijoux du malheur.
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.

Chapitre IX :

Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.

Chapitre X :

Superstitions.
Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.

Chapitre XI :

Papotage de bonnes femmes.
Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.

Chapitre XII :

Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.


Evaluation | 30 mai 2007

        EXAMENs BLANCs

                 POUR PREPARER LES EXAMENS REGIONAUX

Epreuve1

La kissaria, rendez-vous de toutes les élégantes de la ville, me parut contenir les fabuleux trésors de Soleiman, fils de David. Des caftans de drap amarante, des gilets précieusement ornementés de passementeries et de boutons de soie, des djellabas en voile de laine, des burnous somptueux voisinaient avec des tulles irisés comme des toiles d'araignée sous la rosée, des taffetas, des satins moirés et des cretonnes aux couleurs sauvages.

Le gazouillis des femmes prêtait à ce lieux je ne sais quelle atmosphère d'intimité. Les marchands ne ressemblaient pas à ceux des autres souks. La plupart étaient des jeunes gens, beaux de visage, très soignés dans leur mise, courtois dans leur langage. Ils ne se mettaient jamais en colère, faisaient montre  d'une patience sans limite, se dérangeaient pour montrer à une cliente une étoffe posée sur le plus haut rayon, dépliaient la pièce, la repliaient pour la remettre à sa place, la cliente ayant déniché sous une pile de soie, une étoffe qui lui plaisait mieux.

Nous fîmes cinq ou six boutiques avant d'acheter trois coudées de cotonnade blanche. Elle devait servir à me faire confectionner une chemise. C'était de la cotonnade de  bonne qualité, la qualité «  Poisson ». Ma mère ne voulait pas d'autre marque. Le marchand nous montra, imprimé en bleu sur une assez grande longueur de la pièce, un poisson avec toutes ses écailles. Le cérémonial du marchandage dura beaucoup moins que lorsqu'il fallut payer  le gilet rouge à soutaches.

Nous nous arrêtâmes  devant une dizaine de magasins. Les marchands s'empressaient de nous montrer des piles de gilets de ma taille. Toutes les nuances de rouge défilaient sous nos yeux ; aucune ne correspondait au ton que désirait ma mère. Finalement elle fixa son choix sur un gilet cerise abondamment orné de serpentins et de fleurons en passementerie, légèrement plus foncée que le tissu.

Elle m'enleva la djellaba , m'essaya le gilet, me le boutonna jusqu'au cou, s'éloigna pour se rendre compte de l'effet, me fit signe de tourner à droite, puis de tourner à gauche, mit un temps infini à le déboutonner, en fit une boule qu'elle fourra brusquement entre les mains du marchand.

-Cet article te plaît-il ?

-C'est le prix qui décidera, répondit ma mère.

- Alors je te prépare le paquet ; aux clients sérieux, je consens toujours un rabais. Ce gilet vendu couramment cinq réaux, je te le laisse pour quatre réaux seulement

-Coupons court à toutes discussion, je t'en offre deux réaux.

                        In La Boite à Merveilles
  COMPREHENSION

1)      Situez le passage dans l'œuvre dont il est extrait

2)      A quel genre appartient ce texte ? relevez des indices qui le montrent

3)      De quels trésors fabuleux parle le narrateur ?

4)      Relevez du deuxième paragraphe une métaphore et expliquez la.

5)      Comment le narrateur décrit-il les marchands de la  kissaria ?

6)      Qu'est ce que la mère acheta pour son  enfant ?

7)      Comment vous estimez la capacité de la mère à marchander ? justifiez

8)      La scène de marchandage entre la mère et le marchand diffère-t-elle des scènes de marchandage dans les souks marocains d'aujourd'hui ? Expliquez

 PRODUCTION ECRITE
  Les coutumes marocaines imposent l'achat des vêtements neufs aux enfants à l'occasion des fêtes religieuses. Racontez un souvenir où vous êtes sortis avec vos parents acheter  de nouveaux habits tout en décrivant la kissaria et  les scènes de marchandage

 Epreuve2

J'ai levé les yeux en tressaillant. Je n'étais plus seul dans la cellule. Un homme s'y trouvait avec moi, un homme d'environ cinquante-cinq ans, de moyenne taille ; ridé, voûté, grisonnant ; à membres trapus ; avec un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage ; sale, en guenilles, demi-nu, repoussant à voir .

Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. Si la mort pouvait venir ainsi !
      Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l'homme et moi ; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle ; moi, demi-étonné, demi-effrayé.
      – Qui êtes-vous ? lui ai-je dit enfin.
      – Drôle de demande ! a-t-il répondu. Un friauche.
      – Un friauche ! Qu'est-ce que cela veut dire ?
      Cette question a redoublé sa gaieté.
      – Cela veut dire, s'est-il écrié au milieu d'un éclat de rire, que le taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines, comme il va faire avec ta tronche dans six heures. Ha ! ha ! il paraît que tu comprends maintenant.

En effet, j'étais pâle, et mes cheveux se dressaient.
      C'était l'autre condamné, le condamné du jour, celui qu'on attendait à Bicêtre, mon héritier

Il a continué :
      – Que veux-tu ? voilà mon histoire à moi. Je suis fils d'un bon peigre ; c'est dommage que Charlot* ait pris la peine un jour de lui attacher sa cravate.

C'était quand régnait la potence, par la grâce de Dieu. À six ans, je n'avais plus ni père ni mère ; l'été, je faisais la roue dans la poussière au bord des routes, pour qu'on me jetât un sou par la portière des chaises de poste ; l'hiver j'allais pieds nus dans la boue en soufflant dans mes doigts tout rouges ; on voyait mes cuisses à travers mon pantalon. À neuf ans, j'ai commencé à me servir de mes louches*, de temps en temps je vidais une fouillouse*, je filais une pelure* ; à dix ans, j'étais un marlou*. Puis j'ai fait des connaissances ; à dix-sept, j'étais un grinche*.Je forçais une boutanche, je faussais une tournante*. On m'a pris. J'avais l'âge, on m'a envoyé ramer dans la petite marine*. 

n le Dernier Jour d'un Condamné

COMPREHENSION

1)      Situez le passage dans l'œuvre dont il est extrait.

2)      Présentez en quelques lignes l'auteur cet cette œuvre.

3)      Qui est l'autre personnage qui entra dans la cellule avec le condamné ? comment est-il décrit ?

4)      « Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. » Quelle est la figure de style utilisée dans cette phrase.

5)      Relevez une phrase écrite en argot qui veut dire : La guillotine  coupera ma tête dans six semaines.

6)      Pourquoi l'autre condamné est-il resté sans père à l'âge de six ans ?

7)      Quel est le niveau de langue utilisé par l'autre condamné ?

PRODUCTION ECRITE

Victor Hugo pense qu'en condamnant un criminel à mort, on condamne avec lui d'autres personnes innocentes : ses enfants par exemple. Partagez vous la même position que  Hugo ?

REPONSES DE L'EPREUVE1

1)Le passage est extrait du roman autobiographique  la Boite à Merveilles du romancier marocain d'expression française  Ahmed Sefrioui( 1915/2004) . Ce roman, paru en 1954, raconte les souvenirs  d'enfance du narrateur Sidi Mohamed. Il relate   ces souvenirs  sous forme d'un album .Parmi ces souvenirs, on note celui de l'Achoura où tout le monde s'y prépare activement pour célébrer cette fête au M'sid comme en famille. Lalla Zoubida emmène son fils à la kissaria pour lui acheter des vêtements neufs.  
2)      Le texte est du genre autobiographique. Il s'agit d'un roman autobiographique où le narrateur nous raconte une partie de sa vie( l'enfance). L'emploi du pronom personnel « je » le prouve
3)      Le narrateur évoque les trésors fabuleux en parlant des   caftans de drap amarante, des gilets précieusement ornementés de passementeries et de boutons de soie, des djellabas en voile de laine, des burnous somptueux voisinaient avec des tulles irisés comme des toiles d'araignée sous la rosée, des taffetas, des satins moirés et des cretonnes aux couleurs sauvages.
4)      La métaphore du deuxième paragraphe est : le gazouillis des femmes. Ici les femmes sont comparées à des oiseaux qui gazouillent. La comparaison se fait sans outil et sans comparant. Il s'agit donc de métaphore

5) Les marchands de la kissaria pour la plupart étaient des jeunes gens, beaux de visage, très soignés dans leur mise, courtois dans leur langage. Ils ne se mettaient jamais en colère, faisaient montre  d'une patience sans limite, se dérangeaient pour montrer à une cliente une étoffe posée sur le plus haut rayon, dépliaient la pièce, la repliaient pour la remettre à sa place.

6)       Elle lui acheta  trois coudées de cotonnade blanche et un gilet rouge à soutaches.
7)       La mère marchande bien. Elle ne se laisse pas impressionner  par le marchand et offre la moitié du prix tout en refusant de  poursuivre le marchandage si son offre est rejetée

8)      La scène de marchandage  insérée dans le texte ne diffère en rien des scènes qu'on peut voir quotidiennement dans les souks marocains. Nos femmes sont réputées par leurs manières minutieuses de marchander

REPONSES DE L'PREUVE 2

1)      Le texte est extrait du roman à thèse intitulé le Dernier Jour d'un Condamné , paru en 1829, du célèbre écrivain français Victor Hugo ( 1802/1885). Le personnage principal, un condamné à mort, est transféré de sa cellule à Bicêtre à la Conciergerie, le jour où il sera exécuté. Il  y rencontre un vieux condamné .

2)      Victor Hugo est l'un des immenses écrivains  français de tous les temps. C'est un écrivain polyvalent : il est romancier, dramaturge, poète et essayiste . Il est le chef de file de l'école romantique. Il est né à Besançon  en 1802 et mort  à Paris en 1885 laissant derrière lui une œuvre  riche à l'image de  :Les Misérables, les Contemplations, Notre Dame de Paris, Ruy blas, le Roi s'amuse...

3)      Le personnage qui entra dans la cellule fut est un vieux condamné d'environ cinquante cinq ansde moyenne taille ; ridé, voûté, grisonnant ; à membres trapus ; avec un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage ; sale, en guenilles, demi-nu, repoussant à voir

4)      « Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. » Il s'agit d'une personnification ( vomi ) ( le verbe vomir est utilisé dans un   sens métaphorique - on peut dire aussi qu'il s'agit d'une métaphore)

5)      La  phrase en argot qui veut dire : La guillotine  coupera ma tête dans six semaines c'est : le taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines

6)      Le vieux condamné est resté sans père à l'âge de six ans parce que son père était exécuté suite à une condamnation à mort

7)      Le condamné utilise  l'argot  dans son doiscours (L'argot  fait partie du niveau familier)

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